Avant de débuter mes recherches mes recherches, mes arrière-grands-parents n'avaient, pour moi, ni nom ni visage. Je me suis particulièrement attachée à eux. |
Lorsque
nous nous lançons dans la généalogie, nous nous apprêtons à passer un temps précieux avec
nos ancêtres. Je dis bien avec eux. Nous allons consacrer des heures de nos
vies à découvrir la leur. Parfois une après-midi à rentrer les dates d’enfants
morts en bas âge peut vous saper le moral. En généalogie, on ne fait pas que
remplir des fiches. On a déjà, parfois, un attachement particulier car on a connu
ce grand-père ou cette arrière-grand-mère. Il peut aussi parfois s’agir d’une
énigme familiale qui vous pousse à vous acharner sur une piste particulière. Enfin,
il arrive qu’on se penche sur un aïeul qu’on n’a jamais croisé et, sans savoir
pourquoi on s'y attache plus qu'à un autre. J’ai ainsi une affection particulière pour mon arrière-grand-père
maternel Gabriel.
La
généalogie n’est donc pas une étude historique froide, on y met un peu de
nous-même. Pourtant, un jour, vous découvrez vos ancêtres, vos grands-parents
ou arrière-grands-parents sur un autre arbre en ligne. Nous ne réagissons pas
tous pareillement à cette découverte, certains d’entre nous se sentent même spoliés de
leur ancêtres. Il me semblait intéressant de revenir sur ce sujet en détail,
pour éviter des crispations inutiles et les envois de mails incendiaires.
Attention : cet article ne traite pas du problème des recopiages massifs par certains comptes, véritables aspirateurs à arbres. C’est un autre sujet qu’on ne traitera pas aujourd’hui.