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lundi 21 avril 2025

Les outils du généalogiste : Le Maitron

 

            J’ai un peu mis de côté la rubrique généalogique ces derniers temps, privilégiant mes élèves de collège et de lycée. Un ami m’a pourtant suggéré un excellent sujet récemment. Il m’a demandé si j’avais déjà parlé de la base du Maitron. Il est vrai que je n’ai pas évoqué cette source, alors qu’elle m’est souvent utile. Elle m’avait par exemple été d’une aide précieuse lors de l’écriture de l’article sur Baptistin Etienne. Imaginez un dictionnaire de 200 000 notices biographiques contemporaines désormais en ligne. Certes, c’est un tout petit échantillon de la population de nos ancêtres, mais il ne faut pas l’ignorer car elle s’intéresse à de nombreux personnages où les autres sources sont très réduites.

vendredi 28 février 2025

Les outils du généalogiste : La base Léonore

 


L’article du jour aborde une thématique qui concernera sûrement moins de personnes que les numéros précédents : la légion d’honneur. Je n’ai pas trouvé, dans ma propre généalogie, de récipiendaire de cette distinction. J’ai eu l’occasion de travailler sur le sujet avec une de mes élèves de généalogie. Pour savoir si votre ancêtre a été concerné, vous pouvez interroger différentes bases et un grand nombre de sites, nous allons nous concentrer sur la base Léonore. Vous pouvez en avoir besoin pour votre généalogie personnelle ou pour faire l’histoire d’une commune car on peut aussi rechercher tous les légionnaires nés dans une même localité. 

lundi 3 février 2025

Les outils du généalogiste : Géoportail

                Je vous propose de découvrir un outil qui n’est pas originellement à destination des généalogistes mais qui vous sera très précieux : géoportail. Pour en profiter, il faut vous rendre à cette adresse : www.geoportail.gouv.fr. C’est une mine d’or, vous allez pouvoir découvrir la France de vos aïeux avec des dizaines de cartes d’autrefois. C’est le site qui va vous permettre de pister un lieu-dit, une église aujourd’hui disparue ou une commune introuvable. Je vous avais déjà proposé pour ce dernier cas de figure un dossier "mince alors" quand il s’agissait de noms modifiés ou fusionnés : « Mince alors… La commune de mes aïeux est introuvable ! ». Ici c’est une ressource complémentaire pour débloquer parfois des recherches, reconstituer l’histoire d’un lieu ou comprendre l’espace géographique où vivaient vos aïeux. Le site est entièrement gratuit, il est possible de créer un compte pour organiser vos recherches, mais ce n’est pas obligatoire. Suivez-moi, je vous emmène pour un voyage dans le temps.

Parmi les 20 fonds de cartes disponibles, je vous propose de zoomer sur ceux qui nous intéressent le plus dans le cadre de la généalogie. Une fois sur la page d’accueil du site, taper l’adresse qui vous intéresse (par exemple la vôtre). Ensuite, en haut à gauche, cliquez sur « CARTES », là vous pourrez choisir celle qui vous intéresse. En voici quelques unes, à consulter absolument. 

I - La carte Cassini

                La famille Cassini, d’origine italienne, a donné à la France quatre générations de cartographes. Le premier est né et 1625, son arrière-petit fils, le dernier des grands cartographes Cassini, est décédé en 1845. Sous la direction du « troisième » Cassini, Louis XV ordonne la réalisation d’une carte du royaume. Elle sera composée de 180 feuilles. Grâce à elle vous pouvez donc découvrir les lieux qui existaient déjà au XVIIIe siècle. Elle permet, par exemple, de vérifier l’existence d’un lieu, si nous avons un doute après la lecture d’un acte.

La richesse de cette carte, c’est le détail, sa légende complète identifie évidemment les villes et les bourgs, mais aussi d’autres éléments primordiaux. On y trouve par exemple les moulins, la légende permettant même de savoir si c’est un moulin à vent ou à eau, construit en pierre ou en bois. Le cartographe vous indique aussi si la route est empierrée ou non, ou encore si des arbres la bordent. A ceci s’ajoute des informations historiques, comme la localisation des champs de bataille. La carte est très complète, c’est en plus la version colorisée que nous pouvons consulter sur géo portail. Pour ceux qui le préfèrent, la carte est aussi disponible sur Gallica dans la rubrique consacrée à ce type de ressource. Personnellement, j’y trouve la consultation moins aisée.

II - La carte d’état-major du XIXe siècle 

La carte Cassini vieillissante est remplacée par un autre document, qui calque tout de même sa réalisation sur les bases établies par la dynastie italienne. On doit aux besoins militaires et à Napoléon l’idée des cartes d’état-major. Le projet prendra du retard et sera lancé après la chute de l’Empire. Il faudra plus de cinquante ans pour que le territoire soit entièrement et correctement cartographier. Très précise, cette carte vous permettra par exemple d’identifier le canton dont dépend le village de vos aïeux. En effet, sa valeur ajoutée repose sur la représentation des différentes limites administratives : département, arrondissement, canton et commune. Avec sa légende, elle offre un grand nombre d’informations sur la répartition des bâtiments ou la création de nouvelles voies de chemin de fer plus tardivement. C’est donc une carte bien différente de la précédente mais tout aussi utile à vos recherches, surtout si vous la mariez à la consultation du cadastre napoléonien, une ressource de plus en plus accessible sur les archives départementales. Si cela vous intéresse, un article plus détaillé peut-être envisagé sur le blog.

 

III – Les vues aériennes et vues satellites 

Pour avancer dans le temps vous trouverez dans les fonds de cartes une série de photographies aériennes qui couvre les années 1950/1960. Attention, elles sont plus ou moins nettes mais offrent une bonne visibilité de la France d'il y a plus d’un demi-siècle. A titre d’exemple, je viens de découvrir qu’une large rue où je passe tous les jours depuis trente ans n’existait tout simplement pas en 1950. Ceci peut largement vous aider à résoudre parfois un problème de compréhension d’un recensement par exemple. Impossible de trouver une rue qui n’existait pas ou qui n’existe plus. C’est aussi un outil important si vous reconstituez l’histoire d’une adresse.


A vous d’explorer les autres fonds de cartes pour découvrir la richesse de cette base facilement accessible. Mais notre découverte ne s’arrête pas là, un autre outil très important se cache sur le site. Pour cela il faut accéder à la partie du site qui vous propose de voyager dans le temps :  remonterletemps.ign.fr

  

IV – Utiliser le comparateur de géoportail

Vous commencez à maîtriser les outils de l’IGN ? Le service « remonterletemps.ign.fr », vous permet de comparer les cartes du service, simultanément et à la même échelle. Ceci permet de noter les évolutions du village de vos aïeux. Vous allez pouvoir afficher côte à côte deux cartes. Par exemple la carte d’état-major du XIXe siècle et la vue satellite de votre quartier aujourd’hui. Pour cela notez dans la rubrique « voir et comparer » les deux fonds qui vous intéressent. Par exemple, à gauche j’ai cliqué sur carte – Carte de l’état-major, à droite sur photo – aujourd’hui. Comme lieu, je choisis Huelgoat (29) d’où sont originaires mes arrière-grands-parents. Je clique ensuite sur "afficher". Sur la nouvelle page, cliquez à nouveau sur « afficher » à droite, vous pourrez alors choisir le type de présentation. Je privilégie généralement « Côte à côte » qui me permet de voir, à la même échelle, exactement la même zone à deux époques différentes. 

Avec géoportail vous allez donc pouvoir mettre des cartes sur le nom des lieux que vous croisez dans les actes, parfois introuvables sur les plans actuels. Vous allez pouvoir imaginer les décors où ont évolué vos aïeux : la route était-elle empierrée, y avait-il des arbres devant chez eux, quel était le moulin le plus proche ? C’est une autre facette de la généalogie, il vous faudra peut-être un peu de temps pour maîtriser l’outil mais ça vaut le coup.   

On se retrouve la semaine prochaine, mercredi 12, pour une lecture consacrée à l'invention du mètre. 

samedi 28 décembre 2024

Mince alors… les listes électorales pours pister mes aïeux ?




            La liste électorale est un document toujours d’actualité et souvent oublié par les nouveaux généalogistes. Pourtant c’est un document facilement consultable et progressivement mis en ligne par des sites d’archives municipales ou départementales. Des consultations sur place sont possibles et peuvent vous éclairer pour les recherches en généalogie descendante. Attention, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale vous ne pourrez y trouver que les hommes. N’oubliez pas non plus que tout le monde, même s’il remplit les critères pour y être, ne s’inscrit pas sur les listes, ne soyons pas surpris des absences de certains ancêtres.

samedi 30 novembre 2024

Mince alors… Mon aïeul a-t-il fait entendre sa voix en 1789 ?

 



            On entend souvent parler des cahiers de doléances dans les cours d’histoire. Pour autant, qui d’entre nous a pris le temps d’en consulter un ? Il faut savoir que ces cahiers couvrent des thèmes très variés et qui changent selon le type de commune sur laquelle on travaille. Entre une commune rurale et une commune urbaine nous n’aurons pas exactement les mêmes revendications. On retrouve souvent des inquiétudes ou des contestations à propos des impôts.

Il faut s’armer de patience car la lecture est parfois difficile. En généalogie, cette démarche permet de nourrir la représentation que nous avons du monde de nos ancêtres, de comprendre les problèmes locaux. Ainsi on peut percevoir, à la veille de la Révolution, les soucis que rencontrent les communes de nos ancêtres. Il n’est pas impossible non plus d’y croiser leur nom.

Aujourd’hui les archives départementales sont de plus en plus nombreuses à les mettre en ligne, en numérisant les originaux et/ou les transcriptions, ces dernières facilitant grandement la lecture.

dimanche 27 octobre 2024

Mince alors… mon ancêtre serait-il immortel ?

Retour de la rubrique « Mince alors » qui avait laissé sa place le mois dernier aux « Outils du généalogiste ». La période de la Toussaint étant propice à évoquer les décès, nous allons aujourd’hui compléter un article qui a connu un franc-succès « Mince alors… Comment sont morts mes aïeux ? ».

Avant de se poser la question du comment, il s’agit souvent de savoir quand ils sont passés de vie à trépas. Certains sont assez doués pour nous échapper, au point qu’on se demande parfois si la faucheuse n’aurait pas oublié quelqu’un. Il est vrai que, c’est toujours le cas actuellement, un certain nombre de personnes se volatilisent, mais une grande partie de nos ancêtres sont bien répertoriés. Il arrive simplement que nous ne sachions pas par où commencer nos recherches.

jeudi 5 septembre 2024

Les outils du généalogiste : Google Books


            Je vous vous propose une nouvelle rubrique, complémentaire à « Mince alors… ». Elle s’adresse à mes élèves de généalogie. Inspirée des cours que je donne, « Les outils du généalogiste » vous propose de découvrir des sites ou moteurs de recherche que vous pouvez mettre au service de votre quête. En généalogie, nous avons tendance à nous précipiter vers les sites spécialisés. Il est pourtant intéressant de se tourner vers nos moteurs de recherche habituels. Il faut donc apprendre à les mettre au service de votre quête généalogique. Je vous propose ici de découvrir Google Books, qui m’a souvent rendu service.

mercredi 14 août 2024

Mince alors… Le métier de mon aïeul est un mystère !

Je vous propose aujourd’hui un nouvel article dans la rubrique « Mince alors… ». C’est à ce jour la catégorie que vous plébiscitez le plus sur le blog. Je vois souvent, sur les réseaux sociaux par exemple, des généalogistes qui tombent sur un os. Celui-ci n’est pas un problème de lecture, une source introuvable, un défaut de logiciel ; nos chercheurs tombent sur un métier disparu. Après le triptyque naissance/mariage/décès, les emplois occupés par nos aïeux sont une des informations essentielles. En effet, on ne cherchera pas de la même manière une famille de meuniers, de sabotiers ou de militaires de carrière. Je propose donc de faire un point simple sur les sources à notre disposition pour connaître les métiers de vos ancêtres, avant de s’interroger sur les ressources qui vous permettront d’identifier les métiers qui vous sont inconnus.

dimanche 26 mai 2024

Mince alors… les calendriers me jouent des mauvais tours !

            La généalogie repose avant tout sur des dates, c’est le squelette de notre travail. Nous les accumulons, elles nous emmènent dans les méandres de l’histoire. Date de naissance, de mariage, de décès mais aussi celles des faits divers, des fins de carrière, ou encore du service militaire ; les dates nous permettent d’organiser les traces qu’ont laissées nos aïeux.

Nous avions déjà parlé de l’imprécision et de la difficulté à dénicher une date primordiale dans « Mince alors… Pourquoi ai-je besoin d’une fourchette, en généalogie ? ». Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur un autre obstacle : la lecture des dates. Attention nous ne parlons pas ici de la difficulté à les déchiffrer, qui demande de travailler sur la paléographie ; nous étudierons ces dates qui peuvent sembler incompréhensibles aux novices dans la généalogie française en observant les 3 obstacles les plus courants.

mercredi 24 avril 2024

Mince alors… quel budget pour faire ma généalogie ?

 


            Je souhaite depuis un moment rédiger cet article, mais j’avoue avoir hésité ayant progressivement fait de la généalogie une activité professionnelle. Pourtant la question du coût de ce loisir, revient toujours, à demi-mots souvent, chez ceux qui hésitent à se lancer et qui découvrent les multiples tentations d’ouvrir le portefeuille. Une chose est certaine, la généalogie peut coûter cher ; la question étant, doit-elle l’être ? Comment juger de ce qui est indispensable ? Faut-il acheter un logiciel ? Remplir sa bibliothèque ? Adhérer à un cercle généalogique ? Quelle est votre marge de manœuvre pour ajuster vos dépenses ? Je ne vais pas vous proposer une liste d’impératifs mais vous rappeler quelques petits conseils pour bien choisir.

vendredi 12 avril 2024

Le roman "Félix Têtedeveau", porte d’entrée pour une activité de généalogie ?

            Un article, en apparence plus léger ce jour, avec un livre à destination des enfants de primaire dont le titre pourrait déjà leur arracher un sourire : Felix Têtedeveau. C’est un court roman écrit pas Anne-Marie Desplat-Duc. Ce nom n’est pas inconnu des lecteurs du blog, je vous ai déjà présenté deux ouvrages de sa main pour la jeunesse, l’un sur le S.T.O., l’autre sur le Roi soleil. Felix Têtedeveau s’éloigne des sujets historiques qui tiennent tant à cœur à Madame Desplat-Duc. Souvent réédité depuis sa sortie en 1995, il a, à mon humble avis, de beaux jours devant lui car il traite largement de la naissance et des conséquences du harcèlement. Ce n’est pas de ce volet dont je vais vous parler à son propos, de multiples ressources pédagogiques s’en servent déjà en ce sens. Je vous le propose comme porte d’entrée aux questions généalogiques avec les enfants.

vendredi 29 mars 2024

Mince alors… les arbres en ligne sont-ils piégés ?

 

            Pour le « Mince, alors… » de mars, nous allons profiter de l’arrivée du printemps pour aller admirer les forêts d’arbres généalogiques qui grossissent chaque jour. Souvent, la généalogie se découvre, désormais, en ligne. On arrive rapidement sur des sites très connus qui proposent des milliers de généalogies déjà établies et les novices y voient du pain béni. Je vais les décevoir tout de suite, c’est plutôt un cadeau empoisonné. Ils sont à l’origine de beaucoup de mauvaises habitudes dont j’ai déjà pu parler dans cette rubrique comme Mince alors, en généalogie, servir sur un plateau n’est pas toujours aider. Je constate souvent sur les groupes d’entraide que les petits nouveaux les perçoivent comme des sources sûres, que dis-je, comme La source par excellence ! Ils tombent tous dans un piège dont on peut se demander qui a intérêt à le tendre.

dimanche 3 mars 2024

Le secret du soldat allemand : un roman pour aller au-delà des apparences

 


            Je prolonge mon cycle de lecture sur le conflit 1939/1945, le dernier ouvrage que je vous avais présenté était l’excellente enquête de Stéphanie Trouillard : Mon oncle de l’ombre. Le petit livre du jour m’attendait depuis un moment sur mes étagères. Je vous avais présenté, il y a un peu moins de deux ans le premier volume de cette collection généalogique pour enfant « Le mystère du poilu » déjà rédigé par Marie Odile Mergnac, il portait sur la Grande Guerre. Avec ce deuxième volume, elle s’attaque à la Seconde Guerre mondiale et à sa mémoire. Les deux livres ne sont pas liés, on ne retrouve pas les mêmes personnages, ni le même contexte. Si la première enquête démarrait dans une salle de classe, nous commençons ici dans le cadre familial, en vacances, où Camille découvre un troublant souvenir de famille dans le grenier de ses grands-parents : une valise avec des documents en allemand et même Mein Kampf. Ici, Marie Odile Mergnac prend le parti d’explorer une douloureuse page du travail mémoriel : le destin des Malgré-nous.

lundi 12 février 2024

Mince alors… des grappes d’homonymes dans mon arbre, comment cueillir le bon ?

 


            Pour le « Mince, alors… » de février, nous allons nous attaquer à un problème qui touche tous les généalogistes et généralement dès leurs premiers pas dans la discipline : les homonymes. Nous passons notre temps à courir après des noms et des prénoms. On réalise rapidement que les homonymies sont légion et vont nous poser bien des problèmes dans notre travail. Entre les Marie, les François, les Jean et les Jeanne, il y de quoi y perdre son latin. J’ai parfois entré des familles dans ma généalogie avant de me rendre compte que les parents, bien qu’ayant les bons noms et prénoms n’étaient que des homonymes. Nous allons donc nous pencher ici sur les tactiques que nous pouvons utiliser pour éviter ce type de bévues. Attention, pour ce qui est des aïeux un peu plaisantins dont les prénoms changent d’acte en acte, un article existe déjà : Mince alors… Mes aïeux jonglent-ils avec plusieurs prénoms ? . Suivez-moi dans cet article pour prendre de bonnes habitudes et ne pas tomber dans les pièges des homonymes.

dimanche 21 janvier 2024

Mon oncle de l’ombre : en quête d'une mémoire disparue ?


            Je continue à enrichir mes conseils de lectures généalogiques sur le blog, que vous pouvez désormais retrouver sur la page dédiée « Ressources généalogiques ».  Aujourd’hui, je vous présente un livre que j’espérais parcourir depuis sa sortie en 2018. J’avais rencontré Stéphanie Trouillard, journaliste à l’origine de cette enquête, mais j’avais alors privilégié l’achat de sa bande-dessinée Si je reviens un jour, qui a déjà fait l’objet d’un article sur le blog. Mon oncle de l’ombre m’avait interpellée lors de sa sortie car on annonçait qu’il évoquait un sujet qui me tient à cœur puisque mon grand-père fut concerné : Le S.T.O. Pourtant, j’ai bien failli déchanter à la lecture.  

lundi 1 janvier 2024

Mince alors… Pourquoi ai-je besoin d’une fourchette, en généalogie ?


            Pour le « Mince alors… » de janvier, j’ai souhaité vous surprendre un peu avec une question qui laissera les débutants, à qui cette rubrique est destinée, et les généalogistes expérimentés sûrement dubitatifs. L’idée m’est venue en répondant à une sollicitation sur un groupe d’entraide, quand j’ai demandé une fourchette pour aider plus précisément la généalogiste en question. Je me suis rendue compte que la « fourchette » n’est souvent pas utilisée par les débutants alors qu’elle est sous leurs yeux et peut souvent leur faciliter la vie. Je vous propose donc de découvrir cet outil et son utilisation dans ce court « Mince alors… ». Pour cela nous retrouvons notre ami Néo GENEA, généalogiste fictif que nous avons déjà croisé dans de précédents articles.

jeudi 7 décembre 2023

Mince alors… L’état civil de mes aïeux est inaccessible !

            Ce mois-ci le « Mince alors » s’intéresse à une question primordiale lors de vos premiers pas en généalogie, quelles sont les conditions qui permettent d'accéder aux actes de naissance, mariage et décès ? Nous allons nous concentrer uniquement sur l’état civil en France pour cet article. C’est la base de nos généalogies, même si vous n’ignorez pas que je vous incite régulièrement à tâtonner dans d’autres fonds comme la presse ancienne. Une fois passés les premiers émois généalogiques dans les photos de famille et les archives familiales, votre initiation passe un nouveau cap avec deux sources primordiales les recensements et l’état civil. Malheureusement c’est parfois là que ça commence à coincer, que ce soit en mairie, aux archives ou en ligne. Voici quelques situations et les solutions trouvées par notre ami Néo GENEA, généalogiste débutant fictif, que nous avons déjà rencontré dans une précédente fiche  « Mince alors… ».

 

jeudi 16 novembre 2023

Une généalogie sportive : George Gardiner (1900-1924), héros familial ?

 


            Comme vous le savez j’ai, en ce moment, de l’intérêt marqué pour les Jeux olympiques et surtout leur histoire. Je vous ai déjà proposé plusieurs lectures pour mieux les comprendre. Dans cet article nous allons croiser ce thème avec ma passion pour la généalogie. Oubliez la mienne, on n’y compte aucun sportif notable, et je ne relèverai pas le niveau.

Depuis la création des jeux olympiques modernes, nombre de personnes ont participé : sportifs, arbitres, coachs, organisateurs… J’ai proposé à des généalogistes amateurs de nous raconter comment ces destins avaient pu susciter des recherches singulières. J’ai reçu un premier témoignage, celui de la petite nièce d’un participant de 1924 : George Gardiner, lutteur.



Toutes les images présentes dans cet article ont été aimablement fournies par Tanya Gardiner à partir des archives privées de la famille.

vendredi 20 octobre 2023

Mince alors… La commune de mes aïeux est introuvable !

 


            Après un « Mince alors… » qui faisait le point sur certaines mauvaises habitudes, revenons à des articles qui se concentrent plutôt sur les obstacles que rencontrent les débutants. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur un problème plus commun que vous pourriez le croire : les communes introuvables. L’ancêtre qui reste insaisissable est un grand classique auquel se heurte rapidement tout généalogiste amateur. Il sait moins qu’il risque un jour de déchanter avec un acte ou bien tout autre document mentionnant un lieu qui sera inconnu au bataillon. C’est une frustration presque plus difficile à gérer que l’aïeul qui vous file entre les doigts. On est parfois convaincu qu’une fois le lieu déchiffré, le plus dur est fait. Eh bien pas toujours. Pourquoi donc certains lieux sont si compliqués à retrouver ? Nous allons nous concentrer principalement sur l’époque contemporaine puisque la « commune » naît avec la Révolution, beaucoup de ces pistes peuvent néanmoins servir aussi pour les paroisses introuvables.  

vendredi 1 septembre 2023

Mince alors, en généalogie, servir sur un plateau n’est pas toujours aider.


            Aujourd’hui on va parler généalogie, mais ce ne sera ni conseil de lecture ni astuce de la rubrique. Depuis quelques temps je reçois des messages qui me laissent pantoise. Il m’a semblé important d’y consacrer un billet, pour remettre les choses au point et aussi pour interroger la communauté généalogique très présente sur internet. Avez-vous aussi été confronté à ce type de demande ? Avez-vous noté un accroissement de ces messages?